Secrétariat d'Etat ESSR

Publication de la feuille de route de la Secrétaire d’Etat à l’Economie sociale, solidaire et responsable, février 2021

15 février 2021

La secrétaire d’Etat à l’Economie sociale, solidaire et responsable a communiqué le 12 février 2021 sa feuille de route aux membres du Conseil supérieur de l’ESS.

Une feuille de route concertée

En fin d’année 2020, la secrétaire d’Etat à l’Economie sociale, solidaire et responsable avait soumis au Conseil supérieur de l’ESS une première version de sa feuille de route. Un avis motivé du CSESS avait alors été formulé, proposant certaines adaptations. Prenant compte de cet avis, le cabinet de la ministre a réalisé un travail de réécriture afin d’arriver à la version définitive.

Olivia Grégoire le rappelle en introduction, l’économie sociale et solidaire est une réponse à la crise conjoncturelle et structurelle que traverse notre pays. L’ESS a changé d’échelle dans le Gouvernement et doit changer d’échelle pour tous les Français, en lui donnant de la visibilité, avec des actions concrètes.

Créer des passerelles

Il faut, selon elle, « créer des passerelles entre les actions [et] que l’économie sociale et solidaire et le reste de l’économie se nourrissent mutuellement ». D’abord une passerelle dans les financements, à travers les contrats à impact, la finance à impact. Ensuite, une passerelle dans les valeurs, en déterminant les indicateurs de la performance extra-financière et en valorisant ces indicateurs.

Il faut également « créer des passerelles entre et vers les acteurs de l’ESS » en encourageant « la dématérialisation de certaines procédures dont la déconcentration a surtout engendré des inégalités territoriales de traitement, par exemple dans le cas des agréments ESUS et de la révision coopérative ». Proposition formulée très tôt par Coop FR sur la déconcentration des agréments des réviseurs coopératifs (page 2 du document).

Il s’agira aussi de créer une passerelle dans l’information au plus près du terrain, en s’appuyant sur le dispositif local d’accompagnement (DLA) et la constitution de pôles territoriaux de coopération économique (PTCE). Il faudra également susciter des vocations, par l’expérience et par l’enseignement.

Enfin, la O. Grégoire insiste sur le caractère interministériel de son secrétariat d’Etat qui doit, selon elle, créer des passerelles et des réflexes dans les ministères, les territoires et au niveau international. Il s’agit bien sûr également de créer une passerelle pour accompagner les porteurs de projet et les structures de l’ESS dans le cadre du plan de relance, notamment en « décaissant » rapidement des crédits sur des projets utiles.

TELECHARGER LA FEUILLE DE ROUTE [pdf]