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Conférence pour le développement social : les coopératives et l'ESS, levier puissant pour atteindre les ODD

La 63ème conférence pour le développement social de l’ONU s’est réunie le 13 février en préparation du deuxième Sommet mondial pour le développement social à Doha (Qatar) en novembre 2025. Les participants ont ainsi dialogué, le matin, avec de hautes et hauts responsables du système des Nations Unies pour préparer cette rencontre, parmi lesquels Maxime Baduel, délégué ministériel à l’ESS, qui a représenté la ministre Véronique Louwagie. 

Évaluer les progrès depuis 1995

Le deuxième Sommet mondial pour le développement social, selon la Directrice de l’Institut de recherche des Nations Unies pour le développement social (UNRISD), devra être l’occasion d’évaluer les progrès accomplis depuis la Déclaration de Copenhague de 1995.  Elle a réaffirmé les engagements de son Institut en faveur de l’éradication de la pauvreté, du travail décent pour tous et de l’intégration sociale, tout en relevant les défis contemporains tels que les inégalités, les changements climatiques et l’instabilité mondiale.
Dans le deuxième dialogue du jour, les participants ont débattu du thème de « la solidarité et la cohésion sociale à travers les coopératives et l’économie sociale et solidaire comme voie pour atteindre les objectifs de développement durable (ODD) ».  Les intervenants ont noté qu’en 2025 est célébrée l’année internationale des coopératives.  Les coopératives et l’économie sociale et solidaire ne sont pas seulement des outils complémentaires, mais des composantes essentielles des stratégies centrées sur les personnes, a rappelé le modérateur estimant qu’elles favorisent l’engagement communautaire, l’appropriation et la croissance équitable.

Les coopératives et l’Économie sociale et solidaire, puissant levier pour atteindre les ODD

Selon la France, le développement de l’économie sociale et solidaire est un puissant levier pour atteindre les ODD.  Ce développement passe par un cadre législatif et réglementaire permettant de structurer l’écosystème et d’apporter des instruments de financement et de renforcement des capacités, a fait valoir la délégation.


Dans son intervention, Maxime Baduel a souligné les contributions majeures de l’ESS aux grandes transitions, écologique, sociale, économique ou démocratique:

  • L’intérêt du cadre législatif français et des instruments de financement et de renforcement des capacités.
  • La force du modèle coopératif, vecteur de démocratie économique, en cette année internationales des coopératives. Particulièrement des Sociétés coopératives d’intérêt collectif (Scic) et des Sociétés coopératives et participatives (Scop)

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